A Landivisiau Total creuse la tombe du climat.

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Par , 7 mars 2020 15 h 33 min

landivisau tunnel.02

A quelques jours des élections municipales, l’entreprise Total a choisi de communiquer largement sur le
chantier de la centrale électrique à gaz qu’elle a démarré en force à Landivisiau alors que des recours sont encore en attente de jugement. Les photos publiées, dont certaines montrent un tunnelier au fond d’une profonde cavité, ont pour premier objectif de mettre les futures candidates et candidats aux municipales devant un fait accompli : celui qu’aucun arrêt du projet ne serait plus possible.

Pourtant, alors que la grande majorité des listes des communes du Finistère affichent des engagements en faveur d’une lutte contre le réchauffement climatique par une réduction de leur émission de gaz à effet de serre, comment accepter que, pendant le même temps, l’entreprise Total serait subventionnée à raison de 40 millions d’euros par an pendant 20 ans pour émettre chaque année un million de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

La France a dépassé, le jeudi 5 mars 2020, le quota annuel qu’elle s’était fixée pour atteindre la neutralité carbone en 2050. En signant l’Accord de Paris sur le climat, notre pays s’est pourtant engagé à réduire de 40% ses gaz à effet de serre avant 2030, c’est à dire demain.

Cet engagement concerne également chacune de nos communes et communautés de communes et donc chacune et chacun d’entre nous. C’est pourquoi les élections à venir doivent être l’occasion d’affirmer notre opposition au projet climaticide de Total à Landivisiau qui ruinerait tous les efforts que nous devrons réaliser. Les candidates et candidats aux municipales ont les premiers la responsabilité de se déclarer pour l’arrêt de ce projet. Le chantier de Landivisiau doit rejoindre la liste des “grands projets inutiles et imposés” qui ont été abandonnés après la mobilisation des populations.

Le 7 mars 2020

Groupe EELV de Landerneau-Daoulas

PLUI de la CCPLD / Non prise en compte de l’urgence climatique

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Par , 2 mars 2020 19 h 05 min

Suite à l’approbation du PLUI (Plan local d’urbanisme intracommunautaire) le 28 février 2019, EELV dénonce la décision qui revient à ne pas prendre en compte l’urgence climatique et à nier les effets du réchauffement climatique. Ce plan d’urbanisme est celui des climatosceptiques et ne prend pas en compte l’intérêt des générations futures.

Or, avant de réaliser son PLUI, la CCPLD avait l’obligation d’élaborer un plan climat-air-énergie sur son
territoire (PCAET). Ce plan devait être finalisé fin 2018, or le diagnostic n’est même pas fait. Ce plan, dont les propositions doivent servir à l’élaboration du PLUI est l’outil principal pour que la CCPLD puisse apporter sa pierre à la lutte contre le réchauffement climatique.

Il apparait de façon éclatante que la CCPLD s’est délibérément affranchie des obligations qui découlent de la COP21 et de la loi sur la transition énergétique en ne réalisant pas son plan climat-air-énergie.
Si le PLUI était approuvé par le Préfet du Finistère, la CCPLD sera l’une des collectivités qui reculent en matière de lutte contre le réchauffement climatique :

 Augmentation des gaz à effets de serre. La CCPLD va à contrario en favorisant l’augmentation des
déplacements individuels (progression de l’étalement urbain, absence de politique de transports en
commun, création d’une nouvelle voie de contournement de la ville de Landerneau dite voie de
Lanrinou).

 Augmentation des déperditions énergétiques sans prise en compte de l’exposition solaire des
bâtiments.

 Augmentation des pollutions de l’air par les particules fines en lien avec les transports individuels.

 Absence de politique visant à encourager la production d’énergie renouvelable et à en promouvoir
l’utilisation.

De plus elle fait fi de l’élévation inexorable du niveau des océans qui pour des communes littorales comme Landerneau aura des impacts grandissants dans seulement quelques années.

Pour ces raisons, EELV a écrit à monsieur le Préfet du Finistère afin qu’il suspende la décision jusqu’à
l’élaboration du plan climat-air-énergie, ou bien qu’il ne rejette la décision de la CCPLD.

Le 3 mars 2020
Pour Europe Ecologie les Verts de Landerneau-Daoulas
Christophe Winckler

Courrier Préfecture du Finistère 2 mars 2020

Faux-cul du Climat en Finistère : le PS 29.

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Par , 28 février 2020 13 h 18 min

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Le parti socialiste 29 appellerait à la rébellion pour le Climat ?

Voir son communiqué :

MARCHES POUR LE CLIMAT

La fédération du Finistère du Parti Socialiste soutient l’appel de Youth for climate à manifester le 13 mars.

L’indispensable transition écologique se fera avec l’ensemble des forces vives de notre pays. Pour parvenir à limiter le réchauffement climatique chacun doit adopter de nouveaux comportements vertueux.

Pour les socialistes, les futures équipes municipales auront un rôle fondamental à jouer : pour engager des politiques ambitieuses dans les domaines des transports, de la rénovation énergétique des bâtiments ou le développement des circuits courts. Mais aussi pour fédérer l’ensemble des acteurs économiques et sociaux au sein de Cop 26 territoriales.

Dans cette perspective, les marches pour le climat doivent permettre de démontrer la mobilisation de la jeunesse, mais aussi de l’ensemble de la population afin que des décisions courageuses soient prises, tant au niveau national qu’européen. Car c’est bien maintenant que l’Union Européenne doit enfin se doter d’un budget conséquent pour engager cette transition.

Brest le 27 février 2020

Peut-on oublier que c’est ce même parti socialiste qui est à l’origine de la construction par Total de l’usine électrique à gaz de 450Mw à Landivisiau et qui continue à soutenir ce projet subventionné par des fonds publics à raison de 40 millions d’euros par an pendant 20 ans.

SPL Eau du Ponant Assise sur un trésor, elle se permet un contrôle fiscal conduisant à une amende payée par les consommateurs d’eau

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Par , 2 février 2020 18 h 27 min

La SPL Eau du Ponant a publié ses comptes 2018 très tardivement car elle était empêtrée dans des difficultés fiscales liées à des erreurs de gestion.

Comme toute entreprise privée, la SPL Eau du Ponant doit rendre des comptes à Bercy. Elle a récemment subi un contrôle fiscal et a été condamné à un redressement d’un montant exceptionnel de 1 729 000 euros qui porte sur les années postérieures à 2014. La SPL avait en effet omis de payer certains impôts.

Ceci avait été mis en évidence par un rapport de la Chambre Régionale des Compte qui dénonçait deux graves erreurs de gestion
1 – Omission du paiement de certains impôts
2 – Construction d’un siège social onéreux (6 500 000 euros) sans mise en concurrence, car la négociation avait été faite de façon exclusive avec un promoteur immobilier

A ces erreurs s’ajoute un remboursement mystérieux de 270 000 euros à Veolia.

Comme toute entreprise privée, la SPL est redevable de taxes et le paiement de l’impôt sur les bénéfices. Ces taxes et impôts ne sont pas payés lorsque la gestion est publique. Ce sont donc de dépenses additionnelles qui sont en bout de chaîne payées par les consommateurs d’eau.

Bien que la SPL commette de graves erreurs de gestion financière, elle dégage malgré tous des bénéfices confortables. Sa trésorerie est d’ailleurs extrêmement florissante puisqu’elle a été en moyenne de 7 300 000 euros durant les 5 dernières années.

Tout est donc réuni pour la que communauté de communes de Landerneau Daoulas (CCPLD) reprenne la main pour que les consommateurs d’eau puissent enfin bénéficier d’un véritable tarif social de l’eau progressif et sans part fixe.

Christophe Winckler

Voir aussi l’article de S-eau-S

Tarifs de l’eau de la CCPLD : toujours pénalisants pour les petits consommateurs et en augmentation non justifiée.

La CCPLD vient de modifier les tarifs de l’eau. La décision annonce en premier lieu un tarif dont l’objectif serait de “favoriser les petits consommateurs”, soit 0,68€ pour les 20 premiers mètres cubes. Faut-il rappeler qu’une telle déclaration est une totale contre vérité et que ce tarif est en réalité dégressif tant qu’il existe un abonnement de 57,86€ que chacun doit payer avant même de faire couler la première goutte d’eau. La facture d’eau d’un consommateur de 20m3 sera en réalité de 71,46€ soit 3,57€/m3. Cinq fois le prix affiché ! Pendant ce temps le consommateur de 120m3 ne paiera que 1,93€/m3. Rappelons que la consommation moyenne d’une personne n’est que de 30m3 par an. Plus scandaleux : les tarifs diminuent après 120m3. L’eau qui sert à emplir une piscine coûte moins cher que celle qui sert a l’alimentation et l’hygiène. Pour le consommateur industriel le m3 au dessus de 50 000 m3 n’est plus que de 0,53€/m3. Pour un vrai tarif socialement acceptable pour tous les foyers il faut commencer par supprimer l’abonnement et faire payer le juste prix aux gros consommateurs administratifs, commerciaux et industriels.

Les nouveaux tarifs se traduisent aussi par une augmentation du prix de l’eau. On se souvient pourtant que la prise de compétence eau par la CCPLD avait été présentée comme un moyen de mutualiser les services et donc de faire baisser les factures. La même raison avait été avancée pour l’adhésion à Eau du Ponant. Le résultat était attendu, en abandonnant leurs responsabilités les communes ne maîtrisent plus la préservation de la qualité et la facturation de l’eau. Les intérêts de la rénovation des réseaux qui alimentent BMO ne sont pas ceux de la petite commune qui a protégé son propre captage et dont l’eau ne demande aucun traitement. Ce n’est pas aux plus vertueux de payer le prix d’une supposée “solidarité” avec ceux qui n’ont pas su protéger la ressource et maintenir en état l’outil de distribution.

Pendant une vingtaine d’année l’association S-eau-S a participé aux comités consultatifs des usagers, dans la commune de Landerneau et au SIDEP. Dans des conditions parfois difficiles nous estimons avoir su agir pour la préservation de la ressource et la qualité de l’eau au robinet. Nos interventions ont souvent empêché les augmentations que provoquaient la gestion privée et tendu à rendre la facture plus équitable. L’absence de concertation lors de la prise de compétence eau par la CCPLD puis lors du passage de la gestion à Eau de Ponant nous ont amené à refuser de participer à la commission consultative de la CCPLD. Nous resterons cependant attentifs à la préservation de la qualité de l’eau et à sa juste facturation et répondrons à toutes celles et tous ceux qui voudront s’adresser à nous.

Le PLUI de la CCPLD (Pays de Landerneau-Daoulas) est le PLUI des climatosceptiques Il faut le rejeter.

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Par , 2 février 2020 17 h 37 min

Alors que les scientifiques commencent à émettre des hypothèses de réchauffement climatique de 7°C à la fin du siècle, ainsi qu’une élévation du niveau de la mer de 80 cm, provoquant des inondations fréquentes sur une bonne partie de Landerneau, la communauté de communes (CCPLD) propose un projet d’aménagement du territoire pour les dix ou quinze prochaines années en poursuivant comme si de rien n’était.

Ce projet est celui des climatosceptiques.

Pourtant le diagnostic réalisé par la CCPLD comporte des informations qui auraient dû interpeller les élus qui ont préparé ce projet :
Déjà une augmentation de 2°C depuis 1959 à la station météorologique de Guipavas
Voitures individuelles : +42% à Landerneau en 10 ans
Offre de transports en commun : « Extrême pauvreté de l’offre »
« Urbanisation désordonnée » du territoire imposant l’usage de la voiture individuelle.
Logements vacants : doublement à Landerneau en 15 ans

Les solutions pour limiter les effets du réchauffement climatique existent, pourtant la CCPLD leur tourne systématiquement le dos et continue comme au XXième siècle :

Urbanisation rurale excessive et désordonnée
Non prise en compte des transports en commun
Absence de politique pour développer les économies d’énergie dans les quartiers
Désintérêt total pour la production d’énergie renouvelable notamment le photovoltaïque
Non prise en compte du lien social dans les quartiers (cheminements doux, espaces récréatifs, espaces verts, minimum de services à la population, …)

Concernant l’urbanisme, la projection sur 2040 indique que la population devrait augmenter d’environ 6500 habitants. Il est donc nécessaire de créer sur cette période environ 3 000 logements, soit 150 par an. Cet objectif peut être facilement atteint en résorbant le nombre de logements vacants dans les centres bourgs et celui de Landerneau, ainsi qu’en accentuant la création de logements collectifs. Il est donc inutile de continuer à l’artificialisation des sols galopantes dans les communes rurales comme le propose le projet.

Les commissaires enquêteurs ont rendu leur avis courant décembre 2019. Mis à part les recommandations justifiées qu’ils font concernant la zone du Reun à Daoulas, EELV déplore leur approbation du PLUI.

Il appartient dorénavant aux élus de la communauté de communes de se prononcer. EELV les encourage à rejeter ce projet qui tourne le dos aux aspirations de la jeunesse qui sera confrontée rapidement aux conséquences du réchauffement climatique.

Christophe Winckler Février 2020

Voir aussi le mémoire déposé par Christophe Winckler lors de l’enquête publique du PLUI.

Déposition Enquête Publique EELV

Pour un vrai “Plan Climat” en Bretagne : mettre fin au projet de centrale à gaz à Landivisiau.

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Par , 30 janvier 2020 11 h 46 min

communiqué de l’association S-eau-S

La Région Bretagne, l’État et l’Ademe annoncent 1,3 millions d’euros dispersés entre 25 projets locaux dans le cadre du plan climat énergie territorial. Comment ne pas relever que dans le même temps, l’État, à la demande de la Région Bretagne, se prépare à financer le groupe pétrolier Total à raison de 40 millions d’euros par an pendant vingt ans pour faire construire par Siemens, à Landivisiau, une centrale électrique à gaz de 450Mw qui émettrait chaque année 1 million de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Ceci malgré l’engagement du président Emmanuel Macron devant les instances internationales de ne plus construire de centrale thermique à énergie fossile en France.

Notons à ce sujet que cette centrale serait pour une forte proportion alimentée en gaz de schiste importé des USA par Engie au terminal de Montoir de Bretagne alors que la France refuse, à juste titre, l’exploitation de gaz de schiste sur son territoire.

17 associations de consommateurs et de protection de l’environnement, dont S-eau-S, se sont adressées au président de la Région Bretagne et auprès du gouvernement pour leur demander l’arrêt de ce projet. Les premiers travaux engagés par Total ne sont pas significatifs, le gazoduc pour l’alimenter n’a pas encore vu le début d’un commencement. La Région Bretagne et le gouvernement ne peuvent continuer à afficher un objectif de lutte contre le dérèglement du climat et financer ce projet climaticide. Le temps est venu d’annoncer son abandon.

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