Eco-lotissements

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Par , 29 novembre 2007 22 h 36 min

L’annonce de la création d’un premier éco-lotissement à Kergréis est une bonne nouvelle. Nous ne pouvons que nous en réjouir dans la mesure où nous avons, à plusieurs reprises, proposé la création d’un éco-quartier à Landerneau, et notamment à l’occasion du Grenelle de l’environnement (Cf. OF et LT du 16 octobre 2007).

Si sur le principe la proposition faite par le Maire est tout à fait intéressante, il nous semble qu’en y regardant de plus près certaines options ne sont pas très heureuses.

Tout d’abord nous voulons rappeler qu’un éco-lotissement est le moyen d’assurer une très grande mixité sociale. C’est ce que montrent les réalisations faites par d’autres communes. Pour cela, il faudra réaliser au moins 20% de logements sociaux dans ce lotissement. A l’heure où les dépenses de chauffage pèsent de plus en plus lourd, il serait tout à fait anormal que la baisse des charges locatives ne soit réservée qu’aux familles aisées. Nous avons d’ailleurs été surpris que le communiqué de presse du 28 novembre n’évoque pas la place du logement social dans le futur éco-lotissement.

Pour faciliter l’accès à l’habitat écologique au plus grand nombre, il est possible que la solution retenue par le Maire ne soit pas la meilleure. Plutôt que de laisser la maîtrise d’œuvre à chaque propriétaire, nous préférons la mutualisation des moyens qui offrira d’avantage de possibilités pour faire baisser le coût des constructions écologiques (frais d’architecte, achats des matériaux). C’est aussi le meilleur moyen d’organiser un éco-quartier harmonieux sur le plan architectural et urbanistique.

La question de l’énergie est primordiale et il faut clairement viser des normes de passivité de l’habitat. Chaque maison pourrait ainsi produire pratiquement autant d’énergie qu’elle en consomme. Les progrès en matière d’isolation et de production d’énergie permettent aujourd’hui d’envisager cet objectif.

Le choix du mode de chauffage est tout aussi important. Plutôt que des chaudières à bois individuelles comme cela est proposé, il est nettement préférable d’opter pour une chaufferie collective à bois qui garantira une baisse importante de la facture. Près de chez nous, le CPIE de Gorrez Menez vient de mettre en route un tel équipement. Il faut s’en inspirer et comprendre qu’une installation collective permet de rentabiliser les infrastructures pour réceptionner, stocker et utiliser des plaquettes de bois. Ce serait aussi l’occasion de lancer une filière agricole d’exploitation des taillis à proximité de Landerneau. C’est important pour développer le tissu économique local et pour réduire les distances parcourues.

Le gardiennage des déchetteries doit devenir un service public

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Par , 13 octobre 2005 17 h 14 min

Le communiqué de presse transmis par le directeur de la société Tribord appelle de ma part une réponse rapide afin de corriger certaines allégations qui me sont prêtées et qui s’avèrent en réalité fausses.

Il est en effet faux de prétendre que durant le Conseil Communautaire j’ai mis en cause le travail de la société Tribord car c’était bien le bureau de la communauté de communes qui était en cause. En effet depuis des années l’association D.E.S. soumet la proposition que le gardiennage des déchetteries est un service public qui doit être géré par des agents de la collectivité.

Au départ de l’activité, c’était probablement faire un bon choix que de confier le gardiennage des déchetteries à une entreprise de réinsertion. Par contre après une bonne douzaine d’année, il est parfaitement légitime que la collectivité reprenne en gestion directe cette activité et offre des perspectives au sein de la fonction publique aux employés qui ont fait leur preuve. Après plusieurs interventions à la communauté de communes et une réflexion qui dure depuis deux années, je pensais que le bureau de la communauté de communes s’était rallié à cette idée, or au moment de prendre la décision d’embaucher de nouveaux agents, elle a manqué de courage politique en décidant de continuer à sous-traiter cette activité. C’est pourquoi j’ai en effet prétendu avoir été abusé par le bureau de la communauté de communes.

Le directeur de la société Tribord a raison de souligner la fonction essentielle des entreprises de réinsertion. Elles font un travail considérable et redonnent une chance à des personnes se trouvant dans une impasse. C’est pourquoi D.E.S. a dénoncé le sabordage du chantier d’insertion de Landerneau et qu’elle milite pour que la communauté de communes reprenne le flambeau. Nous avons par exemple proposé la création d’une « recyclerie » autour des déchetteries qui viserait à redonner une seconde vie aux objets qui y sont déposés. C’est un projet ambitieux qui redonnerait espoir à des chômeurs de longue durée. Or pour le mettre en place, il est bien évident que des structures comme Tribord ont pleinement leur rôle à jouer car la communauté de communes ne pourra pas agir seule.

Nouvelle pollution de l’Elorn

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Par , 27 avril 2005 16 h 57 min

Lettre au Président du SIVU

Monsieur le Président,

Une nouvelle fois, nous apprenons par la presse que les incidents entraînant la fermeture de l’usine de Pont ar Bled se multiplient à un rythme élevé. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’incidents mais d’évènements graves qui concernent non seulement la qualité biologique de la rivière avec destruction de la faune, mais qui touchent aussi directement la sécurité de la seule source d’approvisionnement d’un bassin de population de plus de 300 000 habitants et de la totalité des habitants desservis par le SIVU.

Une nouvelle fois, seules les associations de protection de la nature se font l’écho de ces accidents, et une nouvelle fois les élus en charge de responsabilités se taisent et ne réagissent pas.

Combien de fois les associations de protection de la nature se sont adressé aux collectivités pour qu’elles portent plaintes afin de faire cesser ces pollutions ?

Après avoir dépensé des sommes considérables pour les programmes Bretagne Eau Pure, il est temps que les consommateurs d’eau qui ont financé l’essentiel des subventions destinées au monde agricole, voient des résultats. Il est temps de mettre fin à l’irresponsabilité de certains éleveurs porcins qui entraînent plusieurs fois par mois la fermeture de l’usine de Pont ar Bled.

Face à cette situation d’urgence, je suggère que vous réunissiez le comité syndical pour étudier la riposte à ces accidents à répétition.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations les meilleures.

Pour une vraie politique de gestion des déchets

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Par , 21 avril 2005 16 h 51 min

Les récentes décisions du SIVALOM et les déclarations de son président, Jean-Pierre Thomin, appellent de la part de D.E.S. quelques remarques.

Tout d’abord, la décision de relooker l’usine de St Eloi était attendue depuis des années tant l’état de délabrement apparent du site est patent. Il n’y a donc pas lieu de pavoiser sur cette décision, mais plutôt de rester dans ses petits souliers et d’agir rapidement.

Cependant, le problème principal de l’usine ne réside pas dans son apparence, mais dans sa fonction et son devenir pour lequel aucune réponse ou même piste ne sont données. Rappelons, que depuis sa mise en service pour le compostage elle n’a fait l’objet d’aucune modernisation significative ce qui la conduit à être aujourd’hui pratiquement à bout de souffle. Cette politique visant à ne pas définir un horizon clair, s’est traduite par le départ de certains de nos partenaires comme Plabennec et ne nous a pas permis d’accueillir d’autres communautés comme celle du Pays Léonard. Ces communautés n’avaient sans doute pas été convaincues par les équipements du SIVALOM et avaient sans doute remarqué l’absence de vision d’avenir.

Sur ce point ce ne sont pas les déclarations lénifiantes du président du SIVALOM qui nous rassurent, puisque année après année, il assure qu’une réflexion permanente sur le devenir de l’usine est en cours. Or dès 1996, l’association D.E.S était intervenu pour la modernisation du site. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de réfléchir, mais d’agir rapidement.

Pour D.E.S, en matière de gestion des déchets dans le Pays de Landerneau-Daoulas, parler de l’usine de St Eloi occulte le véritable enjeu. L’essentiel n’est-il pas de mettre en place une politique de réduction des déchets produits et récoltés ? Ainsi à Landerneau on collecte plus de 300 kg par habitant et par an, tandis que les communes qui ont fait les efforts nécessaires atteignent des chiffres inférieurs à 100 kg par habitant. Voila le véritable enjeu ! Il est temps que la communauté de communes mettent en place une politique conduisant à de tels résultats. Pour y parvenir, il faudra y consacrer plusieurs années. Des solutions existent qui ont fait leur preuve. Elles concernent des actions liées à la collecte, soutenues par une communication adaptée et encouragées par le paiement d’une redevance liée aux quantités de déchets produits par chacun et non d’une taxe injuste.

Petit à petit nos idées font leur chemin. La communauté de communes a fini par mettre en place une collecte sélective, gageons qu’elle mettra en place une politique de réduction des déchets collectés.

Défendre l’éolien

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Par , 1 avril 2005 17 h 44 min

Motion Conseil municipal Landerneau
L’avenir de la filière éolienne est menacé par un amendement d’un député UMP de Loire-Atlantique.

Cet amendement prévoit que seules les très grandes installations éoliennes d’une puissance supérieure à 20 MW pourraient bénéficier du tarif d’achat préférentiel prévue pour les énergies renouvelables. Si cet amendement était retenu, il condamnerait de nombreux projets en Bretagne.

En conséquence, le conseil municipal de Landerneau condamne cet amendement et se prononce d’une part pour le développement des énergies renouvelables et d’autre part pour la mise en place d’une politique d’économie d’énergie indispensable pour renoncer au programme de relance de production électronucléaire en France et pour réunir les critères retenus par le protocole de Kyoto.

En effet, la France accuse un retard important dans ce domaine par rapport à certains grands pays européens. Il faut donc accélérer le programme d’installations d’éoliennes si l’on veut respecter la directive européenne qui fixe à la France un objectif de 21% d’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables dans la consommation brute d’électricité.

Le conseil municipal de Landerneau estime que ces projets d’éoliennes doivent naturellement se faire dans la concertation avec les riverains, dans le cadre d’un plan départemental cohérent, pour éviter toute anarchie dans leur implantation.

Motion Energie Eolienne

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Par , 26 mars 2005 17 h 45 min

A l’occasion du prochain conseil municipal, le groupe des élus rouges et verts propose une motion visant à soutenir l’énergie éolienne.

Si nous soutenons les grandes lignes de la motion proposée, nous proposerons au moment du vote trois amendements visant d’une part à apporter des précisions et corrections, et d’autre part permettant d’enrichir le texte.

Il est important de dénoncer fermement la démarche du groupe UMP à l’assemblée nationale visant à briser la filière éolienne au profit, bien entendu, du nucléaire et des centrales EPR. Une autre stratégie s’impose : promouvoir les énergies renouvelables et entreprendre un vaste programme d’économies d’énergie. Ce n’est qu’en agissant de cette façon qu’on arrivera à ralentir le réchauffement climatique et à renoncer au nouveau programme électronucléaire français.

Parti avec beaucoup de retard, la France, et la Bretagne en particulier, tente de combler son retard dans le domaine des énergies renouvelables. L’élan que nous observons aujourd’hui trouve son origine dans les mesures prises par Dominique Voynet lorsqu’elle était ministre de l’environnement. Le projet des députés UMP vise à anéantir les avancées obtenues précédemment et à éloigner encore un peu plus notre pays d’un développement durable et respectueux de l’environnement.

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