Brest. Qualité de l’air et maladies respiratoires. 40 décès évitables par an.
Une nombreuse assistance au Lundi de la Santé à Brest consacré à la pollution de l’air.
Un premier diaporama donnait un état des lieux. voir : EIS-PA sur l’agglomération brestoise, 2009-2010
En résumé :
L’indice moyen de pollution par les PM10 est de 4 soit une pollution de l’ordre de 25µg/m3 supérieure à la Valeur Guide de l’OMS (VGOMS) qui fixe un niveau de 20µg/m3 à ne pas dépasser. Cet indice a atteint des niveaux 10, très mauvais, au cours du mois de janvier 2017.
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Les intervenants ont précisé que la pollution chronique était la plus nocive, même à des niveaux faibles. Noter aussi qu’il s’agit de moyennes et que les taux sont plus élevés au niveau des voies de grande circulation.
A Brest aussi, respirer tue.
Une baisse de 5µg/m3 des PM2,5 permettrait d’éviter 40 décès prématurés par an.
Rappel
Le niveau de PM2,5 peut être très élevé quand le niveau de PM10 reste modéré.
Un manque : le niveau de pollution par les pesticides et les émanations d’ammoniac issues des épandages dont il a été dit qu’elles sont responsables des pics du printemps.
Et ailleurs ? : quel niveau de pollution dans les autres villes et communes du Finistère. Combien de décès prématurés liés à la circulation automobile le long de la RN12 ?
Pour aller plus loin :
RESPIRER TUE. Un livre pour s’informer et agir contre la pollution de l’air.