Hommage à Amélie Kerloc’h.
Amélie Kerloc’h. La plaque dévoilée
L’émotion était intense lorsque la famille a dévoilé la plaque d’hommage à Amélie Kerloc’h, en présence du maire, Maurice Lemaître.
L’inauguration de l’espace Amélie-Kerloc’h s’est déroulée dimanche, en présence du conseil municipal et de très nombreux Plogoffistes. Cet espace, qui s’orne de la statue « Le lance-pierres », du sculpteur plogoffiste Robert Vaillant, rend hommage à celle qui fut maire de la commune, de 1981 à 1989, après avoir été première adjointe au cours des dix années précédentes. Le maire, Maurice Lemaître, n’a pas manqué de souligner ces dix-huit années au service de la commune : « Amélie Kerloc’h a été constamment attentive à défendre les intérêts de Plogoff et de ses concitoyens, dans un esprit de solidarité et de justice. Elle a illustré à merveille cette génération d’élus municipaux qui, bien que n’ayant pas été particulièrement préparés à des fonctions d’une perplexité croissante, ont néanmoins su administrer efficacement leur commune ». Par-delà ses fonctions d’élue, Amélie Kerloc’h fut aussi l’un des symboles de la lutte contre le projet d’implantation d’une centrale nucléaire à Plogoff.
Une femme « engagée et modeste »
Après le discours du maire, l’assemblée a écouté, dans un silence quasi-religieux, la chanson « Le Chiffon rouge », avant que Maurice Lemaître invite la famille d’Amélie Kerloc’h à dévoiler la plaque commémorative sur laquelle sont gravés ces mots : « En hommage à son dévouement pour la commune, elle laisse, derrière elle, l’image d’une femme engagée, modeste et simple. Ses convictions, son talent oratoire et sa détermination font que son nom reste à jamais associé à la lutte des Plogoffistes ».
[Le Télégramme]
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Trogor. « Le lance-pierre » a trouvé sa place
Le Télégramme Publié le 22 mai 2017
La statue « Le lance-pierre » de Robert Vaillant a été acquise par la municipalité de Plogoff et installée sur un tertre du futur espace Amélie Kerloc’h. Au cours du mois d’avril, la municipalité de Plogoff a fait l’acquisition de la célèbre statue « Le lance-pierre » pour un montant de 20.000 € (Le Télégramme du 1e r avril). Cette oeuvre, sculptée par Robert Vaillant en 1981, symbolise la lutte des Plogoffistes contre l’installation de la centrale nucléaire. Cette sculpture de granit a été installée par les employés municipaux sur un tertre fleuri du délaissé de Trogor afin d’être à la fois visible des habitants et des visiteurs de passage.
L’Espace Amélie Kerloc’h
Afin d’honorer celle qui fut maire de la commune de 1980 à 1989, et qui fut par ailleurs une farouche opposante à l’installation de la centrale nucléaire, le conseil municipal a décidé à l’unanimité de nommer cet espace « Amélie Kerloc’h ». Ainsi, le délaissé de Trogor à l’entrée du bourg, va définitivement rendre hommage à deux personnages emblématiques de Plogoff et par-delà cet hommage deviendra en quelque sorte un symbole d’alliance entre l’art et la politique.
À noter
L’inauguration de l’Espace Amélie Kerloc’h se déroulera le dimanche 2 juillet à 11 h.
Le Télégramme
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Disparition. Amélie Kerloc’h, maire de Plogoff de 1980 à 1989
Ouest-France Publié le 15/07/2016 à 19:20
Amélie Kerloc’h, maire de Plogoff de 1980 à 1989, avec Jean-Marie Kerloc’h, son prédécesseur, le 20 octobre 1980. | Archives Ouest-France
Les Plogoffistes ont appris, cette semaine, le décès d’Amélie Kerloc’h, qui a été maire de Plogoff de 1980 à 1989. Militante, elle avait quitté le Parti communiste français en 1977. Après le retrait de Jean-Marie Kerloc’h à l’automne 1980, Amélie Kerloc’h était devenue maire de la commune, réélue en 1983, avant de se retirer de la vie politique en 1989. Ses obsèques auront lieu samedi 16 juillet, à 14 h 30, à Plogoff.
Les Plogoffistes ont appris, cette semaine, le décès de celle qui fut leur maire pendant les « événements » de Plogoff, c’est-à-dire l’énorme mobilisation populaire contre le projet de centrale nucléaire.
Élue maire à l’automne 1980
Militante, Amélie Kerloc’h avait quitté le Parti communiste français en 1977. Lors de la mobilisation contre le projet de centrale nucléaire à Plogoff, elle est la première adjointe au maire Jean-Marie Kerloc’h.
Malgré l’homonymie, il n’y avait pas de lien de parenté entre les deux élus. Après le retrait de Jean-Marie Kerloc’h à l’automne 1980, Amélie Kerloc’h devint maire de la commune.
Après le retrait de Jean-Marie Kerloc’h à l’automne 1980, Amélie Kerloc’h devient alors maire de la commune, est réélue en 1983, avant de se retirer de la vie politique en 1989.
Elle reste l’une des plus belles figures féminines de la lutte de Plogoff. On sait que les femmes y jouèrent un rôle central. Avec ses convictions, ses talents oratoires et sa détermination, Amélie Kerloc’h contribua à l’abandon du projet de centrale nucléaire après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, le 10 mai 1981.
Les obsèques d’Amélie Kerloc’h auront lieu samedi 16 juillet, en l’église de Plogoff, à partir de 14 h 30.