Landi à la Pointe du Raz : on ne lâche rien !

commentaires Commentaires fermés sur Landi à la Pointe du Raz : on ne lâche rien !
Par , 14 décembre 2015 11 h 06 min

Dimanche 6 décembre, premier tour des régionales à la Pointe du Raz, lieu symbolique de la lutte, nous manifestions contre l’installation d’une centrale au gaz à Landivisiau à l’initiative du collectif GASPARE.

landi pointe du raz

Voir la vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=99kzSJZi0I0&feature=youtu.be

Le Drian choisit le productivisme agricole contre l’écologie.

commentaires Commentaires fermés sur Le Drian choisit le productivisme agricole contre l’écologie.
Par , 9 décembre 2015 9 h 24 min

Une claire analyse de Muriel Le Morvan sur FR3.

http://www.dailymotion.com/video/x3hea1f_france3-bretagne-081215-le-drian_news

Muriel

________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Le drian
Le Canard Enchaîné, 9 décembre 2015.

________________________________________________________________________________________________________________________________________________

L’homme qui a fait peur à Le Drian.

rene-louail-conduira-la-liste-eelv_2356722_660x395

Et merci encore à René Louail, à toutes ces candidates et tous ces candidats pour cette belle campagne qui a fait honneur à l’écologie et aux écologistes.

________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Un récidiviste :

Quand Le Drian attaquait France -Nature-Environnement pour ses affiches :

FNE affiche

« Le conseil régional de Bretagne a décidé, au nom de la défense des intérêts des Bretons, d’assigner devant le tribunal de grande instance de Paris l’association FNE, notamment pour atteinte à son image », a indiqué son président, Jean-Yves Le Drian (PS), dans un communiqué. La région reproche à l’association de présenter « la première région agricole de France comme source de pollution et de mise en danger d’autrui », précise M. Le Drian. (Ouest-France)

________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Et déjà la réponse appropriée de Cécile Duflot : Jean-Yves Le Drian est un escroc !

Jean-Yves-Le-Drian-c-est-un-escroc

________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Réactions au PS :

Le Drian crispe son camp 001

________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Le Drian et le lobby agro-industriel breton (extrait de Algues Vertes, l’histoire interdite).

Le petit homme vert : Le Drian.

Sur Le Drian et les lobbies voir aussi :

Quelle mouche avait piqué Jean-Yves Le Drian en cette année 2010 ou plutôt quel lobby était venu lui susurrer ce projet à l’oreille ? Toujours est-il qu’il a décidé qu’il fallait absolument une centrale électrique à gaz de 450Mw en Bretagne et plus précisément le plus à l’Ouest possible. Le tout enveloppé dans un “Pacte Électrique Breton” destiné à faire passer la pilule. Et pour illustrer ce programme il lui fallait une image forte, un triskell !

Jean-Yves Le Drian, son Triskell électrique et la centrale climaticide de Total à Landivisiau.

Zones sensibles à la qualité de l’air en Bretagne : une carte qui mériterait d’être complétée.

commentaires Commentaires fermés sur Zones sensibles à la qualité de l’air en Bretagne : une carte qui mériterait d’être complétée.
Par , 4 décembre 2015 13 h 54 min

Les rapports 2014 sur la qualité de l’air en Bretagne par Air Breizh et par la DREAL apportent des informations nouvelles qui méritent d’être connues sur la pollution par les transports.

http://www.airbreizh.asso.fr/uploads/media/BILAN_ACTIVITES_2014.pdf

On y voit indiquer des “zones sensibles pour la qualité de l’air”. En gros : les grandes villes qui bénéficient de mesures et les axes routiers qui les quittent ou les joignent.

Air BZH. zônes sensibles.

Une remarque s’impose : entre Saint-Brieuc et Brest, aucune mesure. Pourtant plusieurs communes existent en bordures de la RN12 qui est l’un des axes principaux de circulation en Bretagne.

En particulier la commune de Landivisiau dont on sait maintenant qu’elle mériterait d’être placée en “zone sensible” après les rares mesures de pollution de l’air qui y ont été faites et qui sont équivalentes à celles de Brest et Saint-Brieuc. Landivisiau où on prétend vouloir implanter une centrale électrique à gaz !

Une autre carte du rapport indique pourtant qu’elle mériterait ce classement. Celle concernant les émissions de NOX.

NOX BZH 2014

Tous à Landivisiau le 14 Novembre 2015. Manifestons.

commentaires Commentaires fermés sur Tous à Landivisiau le 14 Novembre 2015. Manifestons.
Par , 25 octobre 2015 21 h 39 min

Appel pour une manifestation avec les collectifs en lutte le samedi 14 novembre à Landivisiau (pique-nique à 12 H et manifestation à 13 H 30)

landi centrale Le Drian. 04a

TROP C’EST TROP !

Tandis que les situations économiques, sociales et environnementales se dégradent chaque jour, la seule réponse des gouvernants est une fuite en avant. En imposant de nombreux projets (centrale à gaz, mines, forages, aéroports, méthaniseurs industriels…) sans considération pour la planète ni pour les populations, ils démontrent par là-même qu’ils ne prennent pas conscience des bouleversements en cours.

Réunis à l’initiative de l’association « Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale », nous qui sommes issus de plusieurs associations et collectifs de lutte, nous nous levons et crions ASSEZ !

…à la gestion imposée et la destruction des territoires
:
L’Etat et les groupes financiers, avec ou sans relais locaux, tentent de faire passer en force des projets élaborés dans des bureaux bien loin des besoins des territoires concernés. Leur irresponsabilité et leur incohérence vis-à-vis des enjeux climatiques et sociaux nous mobilisent ici, de la même façon que pour les pays où l’on pille les ressources.

…au déni de démocratie et mépris du choix des populations locales :
Les populations concernées ne sont pas consultées pour l’élaboration des projets. Une mascarade de consultation a lieu une fois les projets déjà tous ficelés et les avis recueillis ne sont pas pris en compte.

…aux affaires de gros sous et d’argent public :
Les projets sont en totale inadéquation avec les besoins, les envies ou les aspirations des populations locales mais permettent à quelques-uns (toujours les mêmes) de s’en mettre plein les poches. Loin d’être au service de l’intérêt général, ces projets s’inscrivent dans une logique financière et productiviste.

…au chantage à l’emploi et au développement économique
:
Dans un contexte de crise, les promoteurs des projets auxquels nous nous opposons, les imposent comme la seule solution pour redynamiser des territoires sinistrés par des licenciements successifs. Il est possible de faire autrement en pérennisant des emplois non délocalisables et en favorisant des projets soucieux des personnes et de notre environnement.

…à la catastrophe environnementale, face à l’urgence climatique :
Alors qu’au niveau local et au niveau planétaire des problèmes d’ordre écologique se posent, l’argent public aussi bien que privé est investi dans des projets démesurés qui vont engendrer, perpétuer ou aggraver la pollution de l’eau, de l’air et des sols au détriment du bien-être et de la santé de leurs habitants.

…à la répression policière et judiciaire :
Plus les projets avancent, plus l’appareil répressif de l’Etat s’attaque aux résistances : le renseignement et l’intimidation d’abord, puis les plaintes sans fondement et la décrédibilisation, le cortège des matraques et la violence bestiale des forces de police, la mutilation et parfois la mort de certains militants comme à Sivens le 25 octobre 2014.
Une rupture est nécessaire !

A l’aube des élections Régionales et de la COP21, nous vous proposons une mobilisation massive et commune :

– dénonçons l’hypocrisie et les mensonges des entreprises et des politiciens, pour faire pression sur les pouvoirs publics

– instaurons un rapport de force montrant que par divers moyens, nous ne nous laisserons pas faire sans broncher.

– affirmons ensemble notre volonté de lier entre elles plusieurs luttes, pour arrêter de faire face, chacun dans son coin, aux politiques d’aménagement menées par l’Etat et les grands groupes industriels.

Un rassemblement a été fixé au 14 novembre à Landivisiau. Il se veut une grande union populaire qui laisse une large place à l’expression de plusieurs luttes convergeant vers un mot d’ordre commun… « Manifestation avec les collectifs en lutte ».

Un info-tour des villes et des luttes est en cours de réalisation, et d’autres actions sont programmées par les collectifs et associations citées, pour densifier les liens qui existent entre les luttes, informer les gens et appeler à converger vers cette manifestation du 14 novembre.

Rejoignez les résistances !

Union des collectifs en lutte.

Signataires :

Association « Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale »
Association « Sizun, Saint-Sauveur, Locmélar doivent dire Non à la Centrale »
Douardidoull
Collectif morlaisien de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes
Collectifs en lutte contre les méthaniseurs (Bannalec, Quimper, La Torche, Guerlesquin…)
L’Assemblée de Lutte
Association « Force 5 »
Association « AE2D »
Collectif Gaspare
Le Collectif « _Pour la sauvegarde de la vallée du Restic_ »
Comité Brestois de Soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Association « S-eau-S

Paul Tréguer. « L’île de Sein est menacée de submersion »

commentaires Commentaires fermés sur Paul Tréguer. « L’île de Sein est menacée de submersion »
Par , 24 octobre 2015 11 h 22 min

Un article intéressant dans le télégramme du 24 octobre 2015.

Paul Tréguer, océanographe, y explique que pour lutter contre le réchauffement climatique, ” il faudrait limiter l’émission de gaz à effet de serre, mener un plan d’énergies renouvelables, s’engager dans les plans d’isolation des logements et favoriser des transports plus réalistes et donc moins producteurs de CO2″.

Un programme que nous ne pouvons qu’approuver, cependant, la question qui s’imposait en toute logique et que le journaliste auteur de l’article a “oublié” de lui poser est : “Que pensez vous, dans ce cas, du projet de centrale électrique à gaz à Landivisiau ? ”

On aurait aimé entendre la réponse de Paul Tréguer qui, au moment de la lutte de Plogoff, était l’un des principaux rédacteurs du “projet alter breton” qui programmait pour 2015, et de façon très réaliste, une Bretagne “sans pétrole et sans nucléaire”.

L’article, pour autant, mérite la lecture. Dans les propos repris en titre, Paul Tréguer ose enfin y énoncer clairement ce que personne ne semble vouloir accepter de voir : il n’y a pas que dans le Pacifique que des îles risquent d’être submergées !

paul-treguer-l-ile-de-sein-est-menacee-de-submersion

Professeur émérite à l’Université de Bretagne occidentale (UBO), l’océanographe Paul Tréguer est membre de l’Académie européenne des sciences, laquelle organise, mardi et mercredi, à Brest, un symposium autour du changement climatique, une manifestation en lien avec la Cop 21.

Pourquoi organiser un symposium sur « Les impacts du changement climatique sur l’océan, l’économie, la production de nourriture, la santé humaine et les traités internationaux » ?

Tous les ans, l’Académie européenne organise un événement. Cette année, et dans la perspective de la Conférence mondiale de Paris sur le climat (Cop 21), nous avons décidé de programmer un symposium sur les impacts du changement climatique. Et la ville de Brest a été retenue, en raison de la compétence internationalement reconnue des partenaires scientifiques brestois et de l’engagement financier et humain de l’UBO. Le symposium est labellisé Cop 21.


Le réchauffement de la planète a-t-il des conséquences sur les océans ?

Il faut savoir que l’océan est le premier régulateur du climat de la planète terre. Quand le climat est déréglé, on assiste à des impacts directs sur le fonctionnement de l’océan et de l’écosystème marin. Si l’océan se réchauffe, on constatera une réduction des ressources nutritives des couches de surface, du phytoplancton et donc du poisson. D’autre part, et d’ici la fin du siècle, il y a un risque de ralentissement du Gulf Stream si les émissions de gaz à effet de serre continuent au rythme actuel. Et si Le Gulf Stream ralentit, on risque de connaître une modification importante du climat de l’Europe occidentale, dont, bien sûr, la Bretagne.

Des espèces de poissons sont-elles menacées ?

Oui, bien sûr. Dans l’Atlantique-Nord, prenez l’exemple du cabillaud (ou morue). Le réchauffement général de la température a provoqué le déplacement de copépodes, ces petits crustacés planctoniques dont se nourrissent les larves de cabillaud. Comme les larves se déplacent au gré des courants, il y a une remontée vers le nord. Et là, les larves de cabillaud n’ont plus trouvé leur nourriture favorite. Conséquence : la production de larves s’est effondrée. La baisse de la population de cabillauds est donc due, non seulement à la surexploitation, mais aussi au réchauffement climatique.

Des scientifiques sont formels : avec la montée des eaux, causée par le changement climatique, la Bretagne pourrait devenir une île dans 5.000 ans. Qu’en pensez-vous ?

Aucune prédiction sérieuse du genre ne peut être faite. Il est impossible d’établir un tel scénario à 5.000 ans. D’ailleurs, je ne pense pas que ce soit réaliste. En revanche, nous pouvons parler de ce qui s’est passé, il y a 20.000 ans, au maximum glaciaire, où le niveau des eaux était de 100 à 120 m plus bas qu’aujourd’hui. Une époque où Ouessant n’était pas une île et où on pouvait y aller à pied. Ce que l’on sait, aujourd’hui, c’est qu’à l’échelle de quelques décennies, on peut prédire la montée générale du niveau des eaux. C’est ainsi que l’île de Sein est menacée de submersion, d’ici la fin du siècle, si on continue le régime actuel de réchauffement. [——–][/——–]

__________________________________________________________________________________________________________________________________________________

ile_de_sein_avion_1024.02
Paul Tréguer : “l’île de Sein est menacée de submersion, d’ici la fin du siècle, si on continue le régime actuel de réchauffement”

__________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Lors de la Cop 21, pensez-vous que les 195 pays participants trouveront un accord et s’engageront à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en vue de limiter le réchauffement en dessous de deux degrés ?

La Cop 21 demeure une étape importante mais vous dire qu’elle aboutira à des mesures qui seront parfaites, je ne le crois pas. Il faut donc mener des actions sur deux lignes différentes, dont l’une, auprès des gouvernements et ce, même si des lobbies sont derrière pour empêcher une mesure qui défavorisait les activités traditionnelles comme la production d’énergie par les centrales à charbon, le transport… Il faut aussi que les citoyens se mobilisent pour peser sur l’action des gouvernements en vue d’aller dans le bon sens. En fait, je ne fais pas partie de ceux qui croient qu’une signature ou qu’une réunion internationale va sauver la planète. C’est plutôt une action continue des gouvernements et un changement des comportements des citoyens qui pourront le faire.

Si vous étiez ministre de l’Environnement, quelle serait votre première mesure ?

Je ne suis pas ministre de l’Environnement. Je ne suis donc pas soumis aux lobbies. C’est toute la différence entre un ministre et un scientifique. Cependant, il faudrait limiter l’émission de gaz à effet de serre, mener un plan d’énergies renouvelables, s’engager dans les plans d’isolation des logements et favoriser des transports plus réalistes et donc moins producteurs de CO2.

Trouvez-vous normal que l’on ait supprimé la ligne maritime Saint-Nazaire ? Gijon, en septembre 2014, car elle n’était pas rentable ?

C’est tout le problème qui existe entre les intérêts financiers et ce que souhaitent les citoyens et les scientifiques. C’est dommage, car le transport par la mer est nettement moins polluant que par la route. Mais le système économique a ses propres lois.

Lundi, le gouvernement a annoncé un plan pour relancer le fret fluvial. Vous y croyez ?

Oui, j’y crois. C’est une excellente initiative car elle va dans le bon sens. C’est un transport très peu énergétique, par rapport aux camions et autres véhicules.

Les projets de parc éoliens offshore sont-ils une solution ou de la poudre aux yeux ?

Si on veut moins de gaz à effet de serre, on n’a pas d’autre choix que de s’équiper avec ce type de système. C’est une voie dans laquelle plusieurs pays se sont déjà lancés, il y a bien longtemps : la Grande-Bretagne, la Norvège, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne…

Quelle conclusion allez-vous tirer du symposium ?

Tout d’abord, une déclaration de Brest. Une disposition va être votée. En substance, elle s’articulera sur trois points : 1/L’influence de l’homme sur le système climatique est devenue incontestable. 2/L’accélération du changement climatique va conforter la probabilité d’un impact grave sur le système naturel et sur les ressources exploitées par l’homme. 3/Il y a une nécessité impérieuse de s’accorder au niveau mondial, sur des objectifs ambitieux en vue d’atténuer le changement climatique et de prendre des mesures appropriées.

Pratique

Symposium mardi et mercredi, au Quartz à Brest. Entrée libre. Inscriptions au préalable au 02.98.33.52.73 ou 02.98.33.54.40.

Le Télégramme
__________________________________________________________________________________________________________________________________________________

C’était en 1980. Paul Tréguer et le projet alter breton.

alter.01c

Extrait de “Plogoff, un combat pour demain” :

“Se passer du nucléaire et même du pétrole sans revenir à la bougie, telle est la proposition du plan “Alter” breton rendu public à quelques jours du début de l’enquête d’utilité publique. Le projet, initié à l’échelle de toute la France par le “groupe de Bellevue” (un groupe de chercheurs pluridisciplinaires et de militants proches du PSU), comprend autant de volets qu’il y a de régions.

Celui qui concerne la Bretagne est le premier à être publié. Lors de sa présentation, à Audierne le 6 janvier1980, Paul Tréguer chercheur au CNEXO et Annie Le Gall, ingénieur agronome le présentent comme un “message d’espoir pour tous ceux qui craignent l’avènement du nucléaire”. L’équipe de rédacteurs regroupe des chercheurs de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), de l’institut d’études marines (IEM), du Centre national pour l’exploitation des océans (CNEXO), de l’Université de Bretagne occidentale (UBO).

” Il est temps décidément de tuer des mythes qui ont la vie dure”, annoncent ses auteurs en introduction, et en particulier celui du “modèle de développement industriel” qui apporterait le bonheur à l’humanité. Ce modèle de société “à l’américaine”, transforme l’ensemble des secteurs de l’économie pour réaliser un objectif : la croissance par la production massive de biens industriels. On produit et on vend n’importe quoi pourvu que ça rapporte. Qu’importe si les matières s’épuisent, si certaines régions sont véritablement laminées par ce rouleau compresseur…”

Pour apporter à la Bretagne l’énergie dont elle a besoin, ils ont exploré quatre voies principales : l’énergie marémotrice (13%), la biomasse (44%), les éoliennes (21%), le solaire (22%).

L’objectif n’est pas uniquement technique. Ce qui est “révolutionnaire” dans le projet ALTER, explique Paul Tréguer, “ce ne sont pas tant les éoliennes sur nos côtes ni les chauffe-eau solaires sur nos toits, mais bien le projet de société que ces techniques sous-entendent”. Une société capable de satisfaire à ses besoins tout en stabilisant sa consommation. Une société qui ne fasse pas de la consommation de biens périssables un critère de réussite sociale. Une société qui s’affirme solidaire de tous les peuples du monde.

Un projet “ALTER-mondialiste” en quelque sorte.”

Cars “Macron”, rail en danger. La Bretagne doit réagir.

commentaires Commentaires fermés sur Cars “Macron”, rail en danger. La Bretagne doit réagir.
Par , 23 octobre 2015 10 h 30 min

sigle eelv bzhAprès avoir libéralisé le transport en car sur les longues distances, le gouvernement vient de publier le décret permettant d’étendre cette mesure aux distances de moins de 100 km et vient d’officialiser la création de l’autorité de régulation (ARAFER) (décret publié au JO du 14 octobre 2015). 

La liste «Une Autre Voie pour la Bretagne» considère que cette mesure constitue un très mauvais signal pour la Bretagne. Le risque est grand de voir se développer des réseaux de cars de proximité autour des lignes peu exploitées ou peu rentables. Avec le développement des « Cars Macrons », on ne voit pas comment la SNCF et la Région pourront continuer à exploiter des lignes ou des horaires peu rentables. On vient d’ailleurs de le voir, car dès la libéralisation des cars grandes distances, la fermeture de la ligne Quimper-Bordeaux a été annoncée, tout comme la réduction des navettes vers Nantes.

La Région Bretagne doit réagir à cette nouvelle concurrence entre les cars Macron, le TER et les cars départementaux, et doit intensifier ses efforts d’investissement afin de sauver des lignes comme Brest-Quimper, Morlaix-Roscoff, Dinan-Dol, Carhaix-Paimpol, ou bien pour développer des navettes ferroviaires en centre Bretagne. La rénovation de bon nombre de gares, pour les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite est aussi une priorité oubliée, tout comme la réouverture de petites gares.

Pour tenter de maîtriser les effets délétères des cars Macron, la liste «Une Autre Voie pour la Bretagne» propose que la Région ait une réflexion beaucoup plus poussée sur les déplacements régionaux. Il serait également tout à fait intéressant que l’autorité de régulation, ARAFER, récemment instituée, dont l’objectif est de veiller à ce que les « cars Macrons » ne se développent pas au détriment du fer, soit décentralisée. Au lieu de siéger à Paris, nous proposons que la Région se dote de cette compétence car, elle seule, est capable de gérer nos territoires au plus près des besoins des habitant(e)s.

COMM PRESSE Une autre voie. BZH 2015. Les cars Macron, une mauvaise solution

Panorama Theme by Themocracy