Mettre un coup d’arrêt au projet de zone commerciale dans la vallée du Leck à Landerneau. C’était notre combat pour le climat et la biodiversité.

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Par , 4 avril 2024 14 h 44 min

première mise en ligne: premier octobre 2020.

 

La municipalité de Landerneau affiche régulièrement dans la presse sa prétendue attention à la préservation de la biodiversité (voir) C’est pourtant elle qui a autorisé la bétonisation de 11,5 hectares de zone verte au Leck. L’article ci-dessous, qui date de 2020, se propose de mettre les pendules à l’heure et d’inviter à arrêter le carnage.

 

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La « SARL La Vallée du Leck » porte un projet d’aménagement sur la commune de Landerneau au lieu-dit « Le Leck ». Il concerne des parcelles d’une superficie de 11,5 hectares sur lesquelles seraient construites une zone commerciale.

L’étude d’impact révèle la richesse naturelle du milieu que l’on s’empresse de vouloir détruire alors que toutes les alertes (dérèglement climatique, inondations violentes, submersion marine, atteinte à la biodiversité) indiquent que cet espace devrait être préservé et valorisé sur le plan environnemental.

Leck photo.04

A un moment où le risque de pluies violentes et d’inondations répétées du centre-ville de Landerneau se précise il est irresponsable d’imperméabiliser une surface qui constitue actuellement une zone tampon pouvant répondre aux épisodes pluvieux de plus en plus intenses que nous connaissons.

 

Cette zone, bien aménagée (talus boisés, usage agricole respectueux de l’environnement), pourrait au contraire réduire ces risques et garder sa vocation agricole à proximité de la ville alors que la disparition des terres agricoles est régulièrement dénoncée.

Alors que la priorité est reconnue à la lutte contre le dérèglement climatique et que chaque
collectivité est dans l’obligation de réduire son bilan CO2, on élimine une surface qui pourrait
constituer un “piège à carbone” pour la remplacer par une zone industrielle et urbanisée dont
l’impact climatique négatif est loin d’être évalué. De plus l’aménagement de cette zone augmentera
les transports en voiture individuel, source majeure de CO2 sur notre territoire. Le Porteur du
projet, tout comme la municipalité de Landerneau n’ont pas pris en compte l’obligation de
réduction du CO2 qui découle de l’accord de Paris.

 Le centre-ville de Landerneau étant sous la menace de submersions dans les années qui viennent,
la ville devrait être la première à s’engager à réduire son empreinte carbone et les ruissellements
(conservation des terres agricoles, haies et talus formant un espace de perméabilité).

 Le site abrite plusieurs espèces végétales et animales protégées dont certaines au titre de la
directive habitat qui nécessite la protection de tout l’environnement où vivent ces espèces. Ce
projet révèle une atteinte manifeste à la biodiversité dont la préservation est une des priorités
reconnues au niveau mondial.

□ Il y a mise en danger de l’avifaune, mollusques, amphibiens, reptiles et chiroptères dont
plusieurs espèces sont protégées et d’intérêt patrimonial comme l’escargot de Quimper.

□ Rupture de la trame verte et bleue par artificialisation de la zone au lieu du maintien des
connexions écologiques

□ Perturbations de la faune nocturne dues à la pollution lumineuse
Dans le futur projet portant sur l’habitat, il est prévu de créer une très petite zone de
compensation, à l’endroit où il n’a pas été noté d’espèces intéressantes. Cela ne compensera en rien
la destruction d’un écosystème et montre le caractère indigent de ce projet sur le volet
environnemental. De plus le confinement actuel pour cause Covid et la nécessité de déplacements
limités, y compris pour le maintien d’une activité physique, montre à quel point il est nécessaire de
conserver des éléments naturels dans l’espace urbain.

voir : Etude d’impact V2

leck.02

Le Leck.02

Contribution Déposée par Christophe Winckler au nom du du groupe eelv de Landerneau.

cliquer sur le lien : Déposition Enquête Publique EELV le leck

CONCLUSION

Constatant que le projet d’aménagement du Leck présente à la fois un impact très négatif sur le commerce en centre-ville pour favoriser l’activité de l’hypermarché.

Constatant que le projet ne répond en rien aux enjeux climatiques et environnementaux

Constatant que le projet ne répond pas aux objectifs et orientation du SCOTT qui s’imposent au porteur du projet ainsi qu’à la municipalité de Landerneau.

Nous vous demandons d’émettre un avis défavorable dans vos conclusions sur l’enquête publique.

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Artificialisation des sols : les préfets appelés à stopper les projets de centres commerciaux en périphérie des villes.

leck circulaire aux préfets.

Dans une circulaire diffusée le 24 août, le Premier Ministre appelle les préfets à utiliser toutes les possibilités de recours visant à empêcher les projets de centres commerciaux qui accentueraient l’artificialisation des sols. Première étape avant le prochain moratoire annoncé cet été par le Président, en réponse à la Convention citoyenne pour le climat, et qui devrait entrer en vigueur en 2021. Voir

La circulaire.

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Vallée du Leck, à Landerneau : le groupe écologiste réagit au projet

Le Télégramme

Alors que la dernière permanence de l’enquête publique concernant la vallée du Leck était organisée ce lundi 2 novembre, le groupe local d’Europe Écologie les verts a souhaité, lui aussi, réagir au projet d’aménagement prévu à l’est de la zone de Bel-Air, à Landerneau.

Cela faisait depuis le 1er octobre que Nicole Devauchelle, commissaire enquêtrice, accueillait le public afin de recueillir les réactions concernant le projet d’installation d’une zone commerciale, artisanale et d’habitat, à l’est de la zone commerciale de Bel-Air, à Landerneau. Ce lundi 2 novembre, la commissaire du projet a enregistré les derniers commentaires des habitants et des acteurs landernéens. Après la réaction des élus du collectif Landerneau pour tous il y a quelques jours, le groupe local d’Europe Écologie les Verts (EELV) a également décidé d’élever la voix à travers un communiqué.

La municipalité pointée du doigt

Selon les écologistes landernéens, l’aménagement de cette zone ne respecterait pas la stratégie du commerce définie par le Schéma de cohérence territoriale (Scot) du pays de Brest, qui définit comme prioritaire les implantations de boutiques en centre-ville. « La zone du Leck est classée en « polarité commerciale périphérique » de niveau 5 », indique, dans son communiqué, le groupe d’opposition. « Il est évident que la zone du Leck a été définie pour capter le flux de consommateurs qui se rendent au Centre E. Leclerc mitoyen » (à noter que le projet n’est pas porté par l’hypermarché, NDLR).

Outre le renforcement des transports et des liaisons piétonnes qui n’auraient, selon EELV, pas été prises en compte dans l’étude d’impact fournie avec l’enquête publique, les enjeux climatiques et environnementaux n’ont, pour le groupe écologiste, pas non plus été enregistrés. « Alors que la priorité est reconnue à la lutte contre le dérèglement climatique et que chaque collectivité est dans l’obligation de réduire son bilan CO2, on élimine une surface qui pourrait constituer un piège à carbone », souligne Christophe Winckler, porte-parole des Verts landernéens.

Bilan dans un mois

Nicole Devauchelle espère annoncer un bilan de cette enquête publique d’ici un mois. « Tous les avis concernant ce projet d’aménagement ont été reçus. L’enquête publique n’est, a proprement parlé, pas terminée. Nous nous donnons un mois pour tirer un bilan », précise la commissaire-enquêtrice du projet.

Conclusion.

Encore une fois la voix des lanceurs d’alerte a été étouffée. Encore une fois les destructeurs de la Nature ont refusé de voir l’avenir d’une Planète livrée au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité.

À Landerneau, la Vallée du Leck s’apprête à accueillir un nouveau quartier” (Ouest-France).

Sur onze hectares, c’est un tout nouveau quartier qui va bientôt naître dans la Vallée du Leck, à Landerneau (Finistère). Derrière la grande surface E. Leclerc : sept nouvelles cellules commerciales, 130 logements et trois bâtiments à vocation artisanale s’apprêtent à sortir de terre.

Et tout ce gâchis environnemental avec comme premier occupant un ” Hard Discounter” qui viendra inviter au “consommer-jetable” et accélèrera la disparition du commerce de centre ville.

Voir : À Landerneau, Action inaugure la zone commerciale du Leck (Le Télégramme)

Turbines de Brennilis et Dirinon : reparties pour 10 ans (annonce du directeur du centre d’exploitation des turbines à combustion d’EDF).

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Par , 22 janvier 2024 11 h 20 min

Selon Le Drian, la centrale de Total à Landivisiau était sensée répondre à la mort programmée des centrales de Brennilis et Dirinon. Simple propagande comme le prouve cet article de Ouest-France.

En 2023, les turbines de l’autre centrale de Brennilis… ont turbiné

En face de la centrale nucléaire de Brennilis, située au cœur du Finistère, l’entreprise EDF possède aussi un pôle de turbines à combustion. Les équipements sont là pour éviter le black-out électrique en France. Et en 2023, ils ont été « très » sollicités.

Derrière le bâtiment EDF et hors de l’enceinte nucléaire, la centrale thermique produit de l’électricité en cas de besoin intense sur le réseau national.
Derrière le bâtiment EDF et hors de l’enceinte nucléaire, la centrale thermique produit de l’électricité en cas de besoin intense sur le réseau national. | OUEST FRANCE

Ouest-FranceCarole TYMEN Publié le 22/01/2024 à 09h00

Dans les monts d’Arrée, juste en face de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), l’entreprise EDF possède aussi un pôle de turbines à combustion. Ces trois mastodontes nourris au fioul sont là pour éviter le black-out électrique en France. Déclenchés plusieurs fois par jour quand il fait très froid ou très chaud, ces équipements sont capables de cracher une partie de l’énergie dont l’hexagone a besoin en quelques minutes, quand tout le monde allume son chauffage.

Lire aussi : Votre région est-elle plus sujette aux coupures de courant ? On vous répond

Dix ans, devant

En 2023, les turbines ont fait l’objet d’une révision décennale de toutes les pièces. C’est donc reparti pour dix ans d’exploitation. Compte tenu de « l’hiver 2022-2023 et du contexte énergétique tendu », elles ont été « très sollicitées ». Précisément 169 fois, a détaillé Jose Carlos Valle Marcos, vendredi 19 janvier 2024, lors des vœux de l’entreprise, à Loqueffret. Directeur du centre d’exploitation des turbines à combustion d’EDF, dont les turbines de Brennilis font partie, ce spécialiste de l’énergie est en poste depuis juillet 2023.

Disponible malgré Ciaran

Les turbines ont aussi été l’objet de toutes les attentions, lors du passage de la tempête Ciaran le 1er novembre 2023. « La mobilisation des collaborateurs, en lien avec les équipes de RTE et Enedis ont permis de garder notre centrale de Brennilis disponible malgré la tempête, et de récupérer la disponibilité de celle de Dirinon dans les meilleurs délais », a expliqué le directeur.

Kenavo Louis. Hommage à Louis Le Pensec.

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Par , 10 janvier 2024 22 h 58 min

Nous apprenons ce jour le décès de Louis Le Pensec. Ayant eu parfois l’occasion de croiser son chemin, je garde de lui le souvenir d’un socialiste de la première époque. Entré en politique pour défendre la cause sociale dans une Bretagne alors totalement aux mains d’une des droites les plus réactionnaires du territoire français, il restera jusqu’au bout fidèle à ses convictions. 

Sensible aux problèmes de l’écologie comme ministre de la mer puis de l’agriculture, il a été le premier élu breton à s’opposer aux projets de centrales nucléaires à Ploumoguer puis Plogoff. Il l’aura manifesté publiquement en de nombreuses occasions.

Ici à Plogoff avec Jean-Marie Kerloc’h et Amélie Kerloc’h

C’est lui qui annoncera à Amélie Kerloc’h la fin du projet de Plogoff.

https://fresques.ina.fr/ouest-en-memoire/fiche-media/Region00554/annulation-du-projet-de-centrale-nucleaire-a-plogoff.html

En toute logique, c’est encore lui qui remettra à Nicole Le Garrec sa décoration de la Légion d’Honneur.

Nicole disait de lui que, pour beaucoup de bretonnes et de bretons, Louis Le Pensec était un Phare. Un phare dont la lumière mettra longtemps à se dissiper. De même que “Plogoff, des pierres contre des fusils” conservera longtemps le souvenir d’une lutte exemplaire et continuera à alimenter les luttes à venir.

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La Poule Rousse, un nouveau Fonds de Dotation pour Encourager l’écologie, Préserver la biodiversité, Renforcer le Lien Social, Prévenir les exclusions.

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Par , 5 décembre 2023 14 h 27 min

Un nouvel engagement pour Christophe.

Pour en savoir plus voir : http://lapoulerousse.org/

Une première signature ?

La station de comptage de la passe à saumon de Kerhamon sur l’Elorn.

À Plouédern, les trésors de l’Élorn se révèlent le long du sentier

Une biodiversité exceptionnelle mais fragile. C’est le message de l’association des pêcheurs à travers ses panneaux d’interprétation révélés, ce samedi, sur le sentier de l’Élorn, à Plouédern.

Christophe Winckler (mécène), Michèle Casu (adjointe au maire de Plouédern), Jean-Yves Kermarrec (président de l’AAPPMA de l’Élorn) et Patrick Clérin (vice-président de la fédération de pêche du Finistère) invitent les promeneurs du nouveau sentier de l’Élorn à s’arrêter devant les panneaux d’interprétation de Kerhamon. Une démarche instructive. (Photo Le Télégramme/Yann Le Gall)

Une inauguration qui nous rappelle une très ancienne histoire.

De l’Elorn à Plogoff. Nucléaire et saumon même combat !

à voir sur : http://seaus.free.fr/spip.php?article1898

Une reconversion au biocarburant pour les turbines à combustion de EDF de Brennilis et Dirinon ?

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Par , 29 novembre 2023 14 h 35 min

C’est la question que pose le site “Révolution énergétique”

Ces turbines sauveuses du réseau électrique veulent abandonner le fioul

Extrait :

Et si les puissantes turbines à combustion d’EDF fonctionnaient bientôt à l’huile végétale, ou plus exactement au biocarburant, plutôt qu’au fioul ? C’est en tout cas ce que vise l’énergéticien pour décarboner une partie de ces centrales, dont la seule mission est de réagir immédiatement pour équilibrer le réseau électrique. Un premier essai mené sur la turbine à combustion (TAC) de Brennilis, au début du mois, se montre prometteur.

Prix Albert Londres. Le journaliste Nicolas Legendre récompensé pour son enquête glaçante sur l’agroalimentaire breton.

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Par , 28 novembre 2023 14 h 59 min

Écrit par Gilles Le Morvan FR3 Bretagne.

Le journaliste Nicolas Legendre a reçu le Prix Albert Londres pour son livre “Silence dans Les Champs”. Une enquête de sept ans sur l’agroalimentaire breton et ses coulisses glaçantes. Dans sa déclaration, le lauréat est revenu sur les attaques qu’il a subies depuis la sortie de son ouvrage en avril dernier.

Le prix Albert Londres a été décerné ce 27 novembre à Vichy.  

Chaque année depuis 1933, il récompense le meilleur grand reporter de presse écrite, mais depuis 1985, il met aussi en valeur le meilleur documentaire audiovisuel, et depuis 2017, salue le meilleur livre de journalisme.

Et cette année, c’est un journaliste d’investigation breton qui a décroché cette dernière distinction,  Nicolas Legendre, pour son livre “Silence dans les Champs”, une enquête sur l’industrie agroalimentaire bretonne, et ses coulisses.

Sept ans d’enquête 

Pendant sept ans, ce fils d’agriculteur qui a longtemps suivi les dossiers de l’agriculture et l’agroalimentaire en Bretagne pour le journal Le Monde, a mené des centaines d’entretiens avec des paysans, des salariés et cadres de coopératives, des élus, des chefs d’entreprise, des syndicalistes. Son enquête dresse un tableau glaçant du système productiviste qui a façonné la région depuis les années 60.

A lire : Omerta, dérives… ” Silence dans les champs”, le livre-enquête sur un système opaque 

Nicolas Legendre, prix Albert LOndres pour son livre enquête "Silence dans les champs"
Nicolas Legendre, prix Albert LOndres pour son livre enquête “Silence dans les champs” • © DR

Nicolas Legendre : “A la sortie du livre, j’ai subi des attaques. La vérité, c’est qu’on ne veut pas regarder les choses en face” 

Le jury du Prix Albert Londres dit avoir voulu saluer un “travail d’enquête au long cours sur un sujet essentiel, vital, qui concerne chacun d’entre nous. Cette immersion dans l’agro-industrie bretonne est un travail difficile, brillant, documenté qui révèle une atmosphère sournoise de féodalité, et décortique les méthodes ce que l’on pourrait aussi appeler la “Breizh mafia”.

À lire. Un journaliste d’investigation dans le viseur de l’agroalimentaire breton

À la remise de son prix, Nicolas Legendre s’est dit très touché par la récompense, mais aussi par les centaines de messages qu’il a également reçus depuis la parution de son livre en avril 2023. “Des messages, a-t-il souligné, dont la teneur contraste avec les réactions officielles d’élus ou de responsables du monde agricole ou agroalimentaire”.

Le journaliste a notamment rappelé avoir été traité de “pompier pyromane”, et de “Fouquier-Tinville” par des élus au Conseil régional.

Nicolas Legendre, prix Albert Londres 2023, a 37 ans. Il est diplômé de l’école de journalisme de Tours et travaille pour plusieurs médias  comme XXI, Géo, ou Le Monde.Il est également photographe.

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