Et si les puissantes turbines à combustion d’EDF fonctionnaient bientôt à l’huile végétale, ou plus exactement au biocarburant, plutôt qu’au fioul ? C’est en tout cas ce que vise l’énergéticien pour décarboner une partie de ces centrales, dont la seule mission est de réagir immédiatement pour équilibrer le réseau électrique. Un premier essai mené sur la turbine à combustion (TAC) de Brennilis, au début du mois, se montre prometteur.
Depuis 2021, EDF cherche à déterminer comment décarboner ses centrales thermiques pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Face à cette tâche qui s’annonce complexe, l’énergéticien français a déjà commencé les expérimentations en substituant partiellement le charbon de la centrale thermique de Cordemais (Loire-Atlantique) par de la biomasse. Le 5 juillet dernier, les équipes d’EDF ont franchi une nouvelle étape en faisant fonctionner la turbine à combustion de 125 MW de Brennilis (Finistère) à partir d’un biocarburant, à savoir le HVO, à la place du fioul domestique.
Le HVO, ou Hydrotreated Vegetable Oil, est un bioliquide obtenu à partir d’huile végétale présentée comme durable ou du retraitement de déchets comme les graisses, huiles de cuisson et autres huiles résiduelles. Ce biocarburant repose sur le même fonctionnement que la biomasse : lors de sa combustion, il rejette dans l’atmosphère le CO2 emmagasiné par les végétaux et les animaux, dont il est issu, au cours de leur vie. On parle ainsi d’un cycle de carbone « court ».
Commentaires fermés sur Créé pour s’opposer au projet de centrale nucléaire sur le site de Porsmoguer, le GFA et le CLIN de Ploumoguer ouvrent une nouvelle page de leur histoire.
Dernière assemblée générale du GFA de Ploumoguer le samedi 18 novembre 2023. Le GFA avait été créé par le CLIN (Comité d’Information Nucléaire) de Ploumoguer pour s’opposer au projet de centrale nucléaire sur le site de Porsmoguer avant que le choix se soit reporté vers Plogoff.
Dès sa création il avait été rejoint par le CLIN de Landerneau qui avait été actif dans la diffusion des parts de GFA.
Parmi les articles les plus lus de ce site nous trouvons ceux qui concernent les centrales de Dirinon et Brennilis. La question se pose effectivement : quel est leur avenir après la construction de la centrale de Total à Landivisau ? Pour l’instant le silence radio ne peut qu’inquiéter les personnels qui y travaillent. Ceci d’autant plus que les éoliennes de Dirinon viennent d’être vendue au privé par EDF.
Nous ouvrons ici une tribune qui s’alimentera au fur et à mesure des nouvelles les concernant.
En Bretagne, mais aussi dans le Sud-Ouest, enquêter sur l’agro-industrie devient un sacerdoce. Deux reporters indépendantes, Morgan Large, Hélène Servel, témoignent des pressions qu’elles subissent, dans Franceinfo et dans “La revue Dessinée” en vente depuis le 6 septembre.
Dans les territoires, des reporters en free-lance mènent des enquêtes sur l’agro-industrie et ses effets sur l’environnement. La condition de free-lance les enferme dans une précarité qui ne leur permet pas de disposer de moyens importants, pour la conduite de leurs investigations. Et de surcroît, ces reporters doivent gérer les menaces et les intimidations qui interviennent en représailles de leurs activités journalistiques.
Commentaires fermés sur 2002. Nitrates, pesticides, algues vertes. S-eau-S, eau en danger. Gérard Borvon et Jean-Luc Touly avec Ruth Stégassy sur Terre à Terre.
Le livre “S-eau-S, l’eau en danger” a été publié en 2000. Deux ans plus tard Ruth Stégassy interroge Gérard Borvon sur son livre dans l’émission “Terre à Terre”. L’occasion d’évoquer les mobilisations pour l’eau en Bretagne en ce début de 21ème siècle. En fin d’émission, Jean-Luc Touly est interrogé sur les mobilisations pour l’accès de chacune et chacun à une eau potable qui est aussi une des préoccupations de l’association S-eau-S qui participera par la suite à l’association pour un contrat mondial de l’eau (ACME).(voir)
Écouter l’émission permet d’évaluer le chemin parcouru en 20 ans.