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Ouest-France suspend la publication sur l’ensemble de ses comptes X (ex-Twitter)

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Par , 20 novembre 2024 18 h 34 min

Ouest-France Loup LASSINAT-FOUBERT. Publié le 19/11/2024

Après plusieurs mois d’activité a minima sur ses comptes X (ex Twitter), Ouest-France décide d’y suspendre sans délai ses publications. Le média, attaché aux valeurs démocratiques, au débat apaisé et à la lutte contre la désinformation et le harcèlement, proteste ainsi contre le manque de régulation et de modération de la plateforme.
Ouest-France annonce suspendre ses publications sur le réseau social X, anciennement Twitter.
Ouest-France annonce suspendre ses publications sur le réseau social X, anciennement Twitter.

Le 27 octobre 2023, en signe de protestation vis-à-vis du manque de modération et de régulation du réseau social X (ex Twitter), où pullulent désinformation et fake news, Ouest-France avait débranché ses publications sur la plate-forme. Cette « grève » avait été lancée par un collectif pour en dénoncer les dérives. Depuis, nos différents comptes n’étaient plus alimentés qu’à la marge : le compte général est ainsi passé de 200 tweets quotidiens à une vingtaine de tweets par semaine.

En un an, force est de constater que rien ne s’est arrangé : les nouvelles mesures prises par le réseau, sous la direction d’Elon Musk, l’affaiblissent au contraire davantage. Après le flou entretenu autour des « pastilles bleues » (anciennes certifications indiquant la fiabilité d’une source, devenues de simples badges d’utilisateurs payants), le réseau a modifié les conditions de blocage, nuisant ainsi à la sécurité des utilisateurs et offrant une brèche de taille face au cyberharcèlement.

La nomination d’Elon Musk, opposé à toute forme de régulation, dans l’administration de Donald Trump ne risque pas de simplifier l’équation.

Ouest-France réaffirme ses valeurs face aux « réseaux anti-sociaux »

Pour ces raisons, et pour la défense des valeurs de notre média, attaché à la démocratie, à l’apaisement du débat et au respect de chacun, nous avons décidé de suspendre les publications sur X, ex Twitter.

Dans l’état actuel des choses, il ne nous semble en effet ni judicieux ni opportun d’alimenter ce réseau, tant que de sérieuses garanties ne sont pas déployées face à la désinformation, face au harcèlement et face à la violence. Notre présence sur la plate-forme, qui ne tenait jusque-là qu’à la volonté farouche de porter une parole claire et fiable au milieu de ce tumulte, ne peut hélas plus résister face à la tension de l’algorithme.

20 ans de Facebook : les réseaux sociaux ont-ils été un progrès pour la société ?

En effet, les règles du jeu sont désormais biaisées : les médias refusant de se soumettre aux offres payantes voient leur visibilité réduite comme peau de chagrin, tandis que les auteurs de publications douteuses n’ont qu’à payer pour trouver une audience plus large.

Si nous continuerons d’intégrer des publications X dans nos articles, dans le cas d’une information originale publiée sur la plateforme et sous réserve de sa fiabilité, l’ensemble des comptes X Ouest-France (compte général, comptes locaux, comptes sportifs…) ne seront désormais plus alimentés, ni par des productions natives, ni par des republications.

Respecter le journalisme

« Comment avons-nous pu transformer des outils de débats et qui pourraient être tellement utiles à la démocratie, en des machines infernales ignorant les règles du droit et de l’éthique ? Pourquoi cette impunité ? Comment accepter que l’Internet soit à ce point une zone de non droit ? » s’interrogeait le président du directoire de Ouest-France, François-Xavier Lefranc, dans un éditorial.

Aujourd’hui, X a tourné le dos aux médias et n’offre pas les conditions nécessaires à l’exercice serein du journalisme, comme l’ont également constaté le quotidien britannique The Guardian et l’espagnol La Vanguardia. Constat amer et ironique, sachant que les réseaux sociaux se sont avant tout construits en grande partie sur le partage de contenus élaborés par des tiers.

Par les tensions qui y demeurent et le manque de vigilance face aux débordements, X contribue également à l’empoisonnement du débat public, pourtant vital à la démocratie. Cette situation, que nous déplorons depuis plus d’un an, nous amène donc à suspendre la présence de notre média sur ce réseau.

Une histoire de l’implantation de la base de sous-marins nucléaires de l’Ile Longue.

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Par , 7 novembre 2024 19 h 38 min

Mémoire de recherche de Master 2 Civilisations, Cultures et Sociétés
Mondes modernes et contemporains
Année Universitaire 2023-202

Cette recherche universitaire est une excellente rétrospective depuis l’origine du choix de l’arme nucléaire par les gouvernements français jusqu’au choix de l’Île Longue et l’arrivée du premier sous-marin nucléaire dans la presqu’île de Crozon. Au passage il y est fait largement mention des luttes contre cette implantation et contre l’arme nucléaire en général.

Une note de lecture devrait paraître bientôt.

Une proposition en attendant :

10 ans avant Plogoff. Refusant d’être au cœur d’une cible nucléaire. la presqu’île de Crozon entrait en résistance.

Quand nous parlions biodiversité à Landerneau;

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Par , 22 octobre 2024 17 h 47 min

C’était à l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité. Cela se passait au moment d’une campagne des législatives et déjà la voie de Lanrinou était à l’ordre du jour. Kriz Bras nous a fait le cadeau de cette vidéo.

C’était en 2012.

Dix ans plus tard…

Mettre un coup d’arrêt au projet de zone commerciale dans la vallée du Leck à Landerneau. C’était notre combat pour le climat et la biodiversité.

LA REMILITARISATION DU MONDE EST EN MARCHE. QU’EN PENSENT LES ECOLOGISTES ?

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Par , 2 octobre 2024 15 h 50 min

Résumé, par Laurent Lintanf, de son intervention aux Journées des Écologistes de Bretagne – 09-24

La remilitarisation du monde est en marche. Le total des dépenses militaires
mondiales d’armement s’élevait à 2 443 milliards de dollars en 2023. Un record !…
En France, le budget de la Loi de Programmation Militaire explose : 413 milliards
d’euros, y compris pour l’armement nucléaire, qui voit même son budget augmenter
de 52 % !… Qu’en pensent les Écologistes ?…

Les années 70-80 connurent de grandes luttes qui contribuèrent à l’émergence de l’Écologie
Politique : opposition à l’extension du camp militaire du Larzac, manifestations contre
l’implantation de missiles américains sur le sol européen… A l’époque, les Grünen se
définissaient d’ailleurs eux-mêmes en tant qu’écolos-pacifistes…

Aujourd’hui les choses semblent avoir changé. En France, les parlementaires écologistes ne se
sont pas opposés à l’augmentation de la Loi de Programmation Militaire. En Allemagne, la
ministre Verte des affaires étrangères se dit favorable à l’implantation de missiles américains sur
son sol…

La faute à un contexte plus inquiétant qu’hier ?… Pas du tout évident. Dans les années 80,
l’URSS braquait ses missiles SS-20 sur l’Europe occidentale, et malgré cette menace, les
Écologistes de l’époque se refusaient à entrer dans cette logique mortifère. (1)

Alors, en 2024, quelle mission, quel rôle, quelle parole, pour les Écologistes, dans ce
contexte inquiétant de relance de la course aux armements, que certains qualifient
carrément de « course à l’abîme » ?…

Les Écologistes ne doivent-ils pas avant tout, mettre en garde contre cette funeste mécanique
que personne ne peut prétendre maîtriser ? Notre rôle ne consiste-t-il pas à en appeler à une
autre approche, un autre chemin ?

Autrement dit, plutôt que de contribuer, comme tout le monde, à cette mortifère remilitarisation
de la planète, notre devoir en tant qu’Écologistes, ne consiste-t-il pas d’abord, à assumer notre
vocation de « lanceur d’alerte » ?…

Car si Les Écologistes ne le font pas, qui d’autre pour le faire ?

Ainsi, plutôt que de nous associer à ce toujours plus de missiles, plus de chars, plus de
drones… ne devons-nous pas rappeler avec force, que les fondements d’une paix durable,
dépendent bien plus de la manière dont nos relations internationales sont gérées, que du
nombre de chars que possède chaque État ?

Il aura fallu l’horreur de 14-18 et ses 19 millions de morts, pour tenter la fameuse SDN, la
Société des Nations, puis nous avons eu la tragédie de 39-45 et ses 60 à 80 millions de morts.
Et nous avons alors tenté l’ONU… Enfin conscients, du fait que la pierre angulaire d’une paix
durable réside avant tout dans le multilatéralisme, la diplomatie, la négociation et la médiation.

Alors, si le multilatéralisme est effectivement en panne aujourd’hui, l’urgence ne consiste-t-elle
pas à tout faire pour le débloquer ? Et n’est-ce pas là le combat prioritaire que doivent mener
les Écologistes ? Car si les Écologistes ne le font pas, qui d’autre pour le faire ?…

Qui d’autre, pour exhorter les États à ne pas se laisser engloutir par la spirale infernale du
réarmement, pour les exhorter à tout mettre en œuvre :


• pour rendre sa puissance à une ONU enfin rénovée


• pour redynamiser la Diplomatie préventive qui fait tant défaut aujourd’hui


• pour démultiplier les outils et dispositifs de négociations, médiations, qui ont déjà fait leurs preuves par le passé pour peu qu’on leur en donne les moyens.

Mais aussi pour rappeler que la défense d’une société, de sa démocratie, de sa paix… peut
également passer par ce concept encore si peu connu aujourd’hui de « Défense Civile Non-
Violente ». Un concept si prometteur, qu’un Institut a même été créé en 1984 ; l’IRNC : Institut
de Résolution Non-violente des Conflits.

Comment donc imaginer que les Écologistes ne soient pas avant tout les ardents
promoteurs de telles approches ? N’est-ce d’ailleurs pas la contribution la plus utile
que l’on pourrait attendre d’eux aujourd’hui en matière de Sécurité Collective ?…

Car si même Les Écologistes n’en parlent pas, qui d’autre le fera ?…

Et finalement, n’est-il pas « doux rêveur » celui qui croit au mythe d’une paix durable, via un
réarmement mondial, au mythe d’une paix durable, à l’ombre de toujours plus d’ogives
nucléaires ?…

2 443 milliards de dollars en 2023 pour les armements !… Une véritable ruine pour les
ressources financières de tous les États, une menace sur l’ensemble du Vivant et de la planète.
Mais aussi, autant de moyens financiers qui n’iront pas à la lutte contre le Réchauffement
Climatique ; un Réchauffement Climatique qui sera à son tour cause de guerres à venir !…

En 1973, René Dumont nous appelait à choisir entre « L’Utopie ou la Mort ».
En 2024, Les Écologistes ne doivent-ils pas, de toute urgence, renouveler cet appel ?…Et si c’était ça, « Le Boulot des Écolos » ?…

(1) voir : Au coeur de la cible nucléaire. Sous la menace des Pershing et des SS20.

Voir sur Ouest-France.

Guerre et paix. « La remilitarisation du monde est en marche »

Courrier des lectrices et des lecteurs. « Quand donc sortirons-nous, du nouvel « aveuglement collectif » qui se traduit par la folle course aux armements, y compris nucléaires ? N’est-il pas doux « rêveur » celui qui croit au mythe d’une paix durable via un réarmement mondial ? 2 443 milliards de dollars en 2023 pour les armements ! Autant de moyens financiers qui n’iront pas à la lutte contre le réchauffement climatique. Un réchauffement climatique qui sera cause de guerres à venir ! »

La suite

Les Tartuffes et le Climat. Introduction, sommaire.

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Par , 27 août 2024 21 h 06 min

Un livre chez L’Harmattan.

Premières pages

Ils parlent, ils parlent, nos présidents.

L’un après l’autre ils nous décrivent l’apocalypse à venir. Les canicules, les sécheresses, les inondations, les tornades dévastatrices, la montée des mers, les larges régions de la Terre devenues invivables, l’eau devenue rare, les famines, les épidémies, les migrations, les guerres pour la survie…

Et chacun à son tour d’afficher la France comme le phare qui éclairera la Planète dans sa lutte contre le dérèglement climatique.

Et chacun de reculer dès qu’un lobby, celui des pétroliers, celui des transporteurs, celui de l’automobile, celui de l’agro-industrie, menace.

Et les rapports de se succéder rappelant que la France ne tient pas les engagements qu’elle prétend exiger des autres nations.

Un discours présidentiel télévisé a pour fonction essentielle de marquer l’opinion par des phrases-chocs, suivies d’engagements dont on sait, une actualité remplaçant la précédente, qu’ils seront vite oubliés. J’ai choisi, dans cet ouvrage, de retranscrire des passages significatifs des diverses interventions des présidents français, en particulier au début de leur mandat. Ceci de Jacques Chirac à Emmanuel Macron.

Relire leurs transcriptions, les unes après les autres, et les comparer à la réalité des actions menées, suffit à vérifier que tous ces discours ne sont que figures de théâtre soigneusement mises en scène. Quel mot vient alors tout naturellement à l’esprit sinon celui de « Tartuffes ».

En l’absence de volonté des politiques, c’est fort heureusement la société civile qui se mobilise pour tenter de maintenir une planète vivable pour les générations présentes et futures et pour l’ensemble du monde vivant. En conclusion, j’ai souhaité présenter un état des lieux de cette résistance, à la fois active, joyeuse, et constructive,qui se manifeste contre la poursuite de ces trop nombreux projets destructeurs du climat et de la biodiversité.

*Alors que je relis une dernière épreuve de ce texte, avant publication, Emmanuel Macron a décidé d’écrire un nouvel acte du théâtre qui se joue au sommet de l’État. Le rappel des épisodes précédents, rassemblés dans cet écrit, devrait participer à éclairer notre futur proche.(Landerneau le 01/07/2024)

Table des matières

Préface ……………………………………………………………………. 5

Acte 1. 2002. Chirac. Johannesburg …………………………. 7

2 septembre 2002. Sommet mondial de la Terre des
Nations Unies, à Johannesburg en Afrique du Sud ………… 7
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » ………… 7
Aux armes citoyens ! ………………………………………………. 10
Elf et l’argent du pétrole ………………………………………….. 11
La maison brûle ? ……………………………………………………. 12

Acte 2. Jospin-Fabius. Oubliez cette écotaxe… ……….. 15
L’écologie sous surveillance …………………………………….. 15
La parole libérée de l’ami de trente ans ……………………… 16
Promesses d’écologie version Jospin …………………………. 16
L’Écotaxe, une bonne idée ……………………………………….. 18
Décembre 2000. « La nouvelle écotaxe retoquée » ……… 19
Juillet 2001. Yves Cochet. Écotaxe le retour ? …………….. 20
C’était compter sans Fabius ……………………………………… 20
Septembre 2001. L’Écotaxe enterrée …………………………. 21

Acte 3. Sarkozy, du Grenelle à Kadhafi ………………….. 23
De Hulot à Sarkozy. Du Pacte écologique au Grenelle … 24
Paroles, paroles… …………………………………………………… 25
De Al Gore à Kadhafi ……………………………………………… 26
Guerre humanitaire et pétrole …………………………………… 28

Acte 4. Hollande et « l’excellence environnementale »
du « président normal »
…………………………………………. 29
L’excellence environnementale version Hollande/Ayrault . 31
Place à Delphine Batho ……………………………………………….. 31
Brefs tours de piste au ministère de l’Écologie …………… 32
L’écologie permissive de Ségolène Royal ………………….. 33
Quand Ségolène Royal taxait le gasoil ………………………. 34

Un scandale politique et environnemental : l’affaire de
l’Écotaxe ……………………………………………………………….. 37
Un vieux serpent de mer ………………………………………….. 38
Unanimes pour taxer les poids lourds ………………………… 39
La fronde des patrons ………………………………………………. 40
Le cadeau laissé à la gauche …………………………………….. 42
Les « gros bonnets » voient rouge …………………………….. 43
Le Drian entre en scène ……………………………………………. 45
Le début de la fin ……………………………………………………. 46
L’écologie punitive version Ségolène Royal ………………. 48
Le puni : l’automobiliste du quotidien ……………………….. 49
« Un gâchis patrimonial, social et industriel » …………….. 50

Paris. COP21 ………………………………………………………… 53
Avant la COP21 ……………………………………………………… 53
COP21. Le grand jour ……………………………………………… 55
La fronde des pays vulnérables …………………………………. 58
2017, fin de mandat. Cherchez l’erreur ! ……………………. 59

Acte 5. Macron : « Ici Paris, 1er juin 2017 » ……………. 61
1er juin 2017 …………………………………………………………… 61
15 novembre 2017. Bonn. COP23. Sauver les peuples
menacés de disparition …………………………………………….. 62
Et, à nouveau, Trump appelé comme faire-valoir ………… 63

L’action, maintenant ? ……………………………………………… 63
L’ennemie : l’écologie …………………………………………….. 68

Résister …………………………………………………………………. 69
Résister, de ZAD en ZAD ………………………………………… 69
Résister avec Les Soulèvements de la Terre ……………….. 70
Résister en rebelles …………………………………………………. 72
Résister dans les écoles et les universités …………………… 73
Résister dans les labos …………………………………………….. 79
Résister avec les scientifiques du GIEC …………………….. 80
Résister et annoncer le monde à venir ……………………….. 84

Références …………………………………………………………….. 87

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Une autre histoire des algues en Bretagne. De la soude à l’iode jusqu’aux alginates.

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Par , 15 août 2024 21 h 09 min

première mise en ligne 7 avril 2024

Les algues en Bretagne ce ne sont pas seulement les algues vertes et leur cortège de pollutions diverses. C’est d’abord une richesse depuis longtemps exploitée. D’abord par les paysans des rivages maritimes. Ensuite par les “faucheurs de la mer”, ces goémoniers au rude métier. Ce sont aujourd’hui des propriétés utiles à l’alimentation et la santé qui se découvrent, année après année, dans des laboratoires implantés en Bretagne.

Dans les dernières années du siècle dernier, des élèves du lycée de l’Elorn à Landerneau, avaient consacré leur année de classe de seconde à l’étude chimique de la composition et des propriétés des algues, en allant à la rencontre de ces anciens goémonier connaissant les vieilles méthode du métier ainsi qu’à celle des nouveaux pionniers dans leurs laboratoires.

four de goémonier.

Leur travail mérite un coup d’oeil.

extrait de leur introduction :

Le Nord-Finistère, en Bretagne, n’est pas particulièrement réputé pour son industrie chimique. Pourtant, depuis le 17e siècle, c’est à dire depuis le début de la chimie, une activité chimique y est menée, sans interruption, autour des algues.

L’industrie de la “soude” (carbonate de sodium) se développe d’abord. On extrait ce produit des cendres de goémons séchés. Il est indispensable à la fabrication du verre. Cette activité s’arrête à la fin du 18e siècle quand de nouveaux procédés sont découverts.

Elle reprend en 1829 après que le chimiste Bernard Courtois ait découvert, en 1812, un nouveau et utile produit dans les cendres d’algues : l’iode. L’iode est utilisée, en particulier, en photographie et en médecine. Sa production en Bretagne s’arrête en 1952 à cause de la concurrence de l’iode extrait des nitrates du Chili.

Aujourd’hui le relais est pris par l’extraction des alginates contenus dans les grandes laminaires.”

http://histoires-de-sciences.over-blog.fr/article-30505855.html

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