Défibrillateurs à Landerneau : un premier pas à multiplier.
A deux reprises sous le mandat précédent (Conseils municipaux des 26/01/2007 et 3/07/2007), les élus de DES interrogeaient le maire sur le suivi de la motion “Anne Tanguy – Pour une permanence de soins véritablement au service de la population et la demande d’un SMUR à Landerneau” motion votée à l’unanimité du Conseil Municipal du 28/10/2005.
DES demandait en outre, si la ville de Landerneau était prête à faire le “choix politique” de l’installation de défibrillateurs automatiques dans les lieux publics. Nous n’avons rien vu venir. Ces préoccupations étaient dans nos propositions électorales en mars 2008.
Aussi, l’acquisition d’un défibrillateur par Intermarché, celle d’une nouvelle ambulance par la Croix-Rouge sous l’égide de la fondation Le Roch-Les Mousquetaires, l’intention municipale de doter, en 2009, certains lieux publics de défibrillateurs automatiques vont dans le bon sens. Ce sont quelques petits pas, il faudrait les allonger et les multiplier :
- en interpellant les autorités sanitaires pour améliorer la permanence de soins au service de la population sur la totalité des périodes de garde, et sur la réalisation d’un SMUR à Landerneau.
- en prévoyant, outre les lieux déjà envisagés, une installation la plus large possible des défibrillateurs dans d’autres lieux publics : salle de St Ernel, mairie, gare, autres équipements sportifs, grands quartiers (Kergreis etc …). Depuis 2005 on note 6 défibrillateurs à Montbard (Côte d’or), 11 à Cabourg (Calvados)..
- en envisageant avec les partenaires adéquats une formation la plus large de la population aux premiers secours.
Selon J.F Barnier, directeur de la Croix-Rouge des Côtes d’Armor, “si la moitié des français apprenaient les gestes de base, il y aurait beaucoup de gens sauvés”. Même sans défibrillateur le taux de survie passe de 4% à 20% si on connaît les gestes élémentaires.
A Montbard, plus de 30% de la population est formée aux gestes élémentaires de secours. “La défibrillation ne doit plus être un acte médical mais un acte citoyen”.