Ecotaxe : réponse à Patrick Leclerc
En intervenant lors des manifestations organisées par Triskalia contre l’ecotaxe, Patrick Leclerc a montré qu’il défendait le modèle du passé. La politique qu’il prône ne propose aucune solution face aux défis énergétiques auxquels nous devons faire face collectivement et n’apporte pas non plus de solutions pour les salariés des entreprises touchées ainsi que leurs enfants. Finalement, il se présente comme le porte drapeau du statu-quo qui mène la Bretagne à la faillite.
L’opération de communication organisée par la coopérative, vise à faire avorter la contribution économie-climat (écotaxe). L’argumentation suivie par le lobby est grossière, car elle vise à établir un lien direct entre l’écotaxe et la fermeture de GAD ou les licenciements chez Doux.
Cela met en lumière que la concentration des porcheries industrielles ou des élevages volaillers en Bretagne est basée sur la notion du gaspillage et que ce système a perdu pied puisqu’il est économiquement non viable. Pire, les salariés de ces entreprises, ainsi que les éleveurs, ont été utilisés pour enrichir des intérêts privés importants au détriment de l’intérêt général et de l’environnement.
Plutôt que s’arc-bouter sur un modèle dépassé, il est temps de se tourner vers des projets d’avenir qui offrent aux générations futures les conditions pour continuer à vivre de façon durable à la pointe de la Bretagne. Les écologistes proposent une transition porteuse d’avenir :
- Repenser le modèle agricole breton en développant une agriculture non productiviste, biologique ainsi que des circuits d’approvisionnement courts, persectives d’avenir pour les filières et les éleveurs
- Mettre le paquet sur le développement du transport des marchandises par le rail, or pour le moment, nous constatons que l’Etat, la Région et le Département on choisit de s’occuper avant tout des transports polluants (aéroport de Notre Dame des Landes).